Si le premier mai est depuis 1889 et la IIe Internationale socialiste, la journée des travailleurs, une journée de manifestations traduisant la lutte des ouvriers pour obtenir la limitation de la journée de travail (8 heures en 1919), et de meilleures conditions de travail, il devient officiellement « fête du travail et de la concorde sociale » avec le Maréchal Pétain en 1941, dans le souci de rallier les ouvriers au régime de Vichy. Le code du travail inclut le premier mai comme jour férié, chômé et payé, depuis 1947.
Le premier mai est l’occasion de défilés menés par les syndicats. En 2022, entre les élections présidentielles et les législatives, les syndicats appellent à la mobilisation générale et réclament une vraie discussion avec les partenaires sociaux.
Aux Pays-Bas, si la Bourse d’Amsterdam est fermée ce jour là, le premier mai n’est pas férié ni chômé, sauf dans la nouvelle convention collective du personnel des entreprises de nettoyage de locaux. Depuis quelques années, les syndicats essayent de mobiliser les travailleurs pour la lutte en cette journée symbolique, mettant l’accent sur une meilleure répartition des richesses.